Côte d’Ivoire – Crise de 2010-2011 : La CPI brise le silence après l’annonce de fermeture de leur bureau dans le pays

Lomé Actu, 14 octobre 2024- Mandiaye Niang, le procureur adjoint de la Cour pénale internationale (CPI), a confirmé que les enquêtes sur les violences électorales en Côte d’Ivoire, qui ont eu lieu entre décembre 2010 et mai 2011, se poursuivent toujours.

Malgré la fragilité de la coopération judiciaire avec le pays, Niang a exprimé sa détermination à continuer les investigations, notamment en s’intéressant aux agissements des autres factions impliquées dans le conflit, notamment celles des Forces nouvelles de Guillaume Soro.

Cette démarche a été lancée en 2016, en corrélation avec le procès de Laurent Gbagbo, et s’oriente désormais vers l’examen des actions de ceux ayant soutenu le président Alassane Ouattara à l’époque. Alors que le budget prévisionnel de la CPI pour 2025 annonce une possible fermeture de son bureau à Abidjan, le gouvernement ivoirien a réagi en se montrant réservé sur cette évolution.

Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement, a souligné que, même si la fermeture devait être effective, cela ne devrait pas être perçu comme une réussite. Par ailleurs, la CPI a dû faire face à des défis en matière de coopération pour mener à bien cette deuxième phase d’enquête, qui avance lentement.

Les acquittements récents de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, ainsi que le retrait d’un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo, illustrent également la complexité de la situation judiciaire en Côte d’Ivoire, marquée par des actes d’amnistie et des condamnations en leur absence.

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